OPINIÓN
Un nuevo crimen atroz
Nisrine Rouhana, una joven libanesa había soportado demasiada violencia de su marido antes de recurrir a los tribunales. Sin embargo, a pesar de un dictamen a favor, su marido le prohibió ver a sus hijos; más aún, la amenazó varias veces sin que las autoridades levantaran un dedo para ayudarla. Por lo tanto, alentado por esta actitud indiferente, el marido la mató antes de tirar su cuerpo al río.
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Francais
Une nouvelle victime de la violence
Une jeune libanaise tuée par son mari
Un nouveau crime atroce !
Nisrine Rouhana, une jeune femme libanaise, avait trop enduré de la violence de son mari avant de recourir à la justice. Cependant, et malgré un avis en sa faveur, son époux lui a interdit de voir ses enfants ; bien plus, il l’a menacée à plusieurs reprises sans que les autorités lèvent un petit doigt pour l’aider. Voilà pourquoi, encouragé par cette attitude indifférente, le mari l’enlève et la tue avant de jeter son corps dans la rivière.
Nous rendons le parlement libanais responsable de ce crime parce qu’il a vidé de tout contenu le projet de loi sur la violence faite aux femmes, afin de contenter les exigences des émirs des confessions.
Nous rendons aussi responsables de ce crime les Forces de sécurité intérieures qui ont refusé de garantir la sécurité de Nisrine et n’ont pas répondu à son SOS téléphonique que vingt minutes après l’avoir reçu ; ce qui a donné amplement le temps à son assassin d’agir tranquillement.
Nous rendons responsables de crime tous les confessionnalistes sectaires parce qu’ils ont toujours encouragé tous les crimes commis contre les femmes, mais aussi parce qu’ils utilisent la violence comme arme première pour asseoir leur autorité sur le pays.
L’Histoire ne manquera pas de juger ces criminels contre l’Humanité.
D. Marie Nassif-Debs
Présidente de l’association «Egalité –Wardah Boutros »
Beyrouth, le 26 novembre 2014